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Portrait de notre assistante administrative en location: Bénédicte Ariaux
Bénédicte Ariaux

Portrait de notre assistante administrative en location: Bénédicte Ariaux

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Assistante administrative mais surtout artiste serviable !

Une voix douce et enjouée, celle de l’assistante administrative du service location. Bénédicte se définit comme un soutien pour son équipe : c’est elle qui rédige, par exemple, les contrats ou les baux, mais nul besoin de la connaître pour comprendre que l’appui qu’elle apporte dépasse largement l’administratif.

Une pétillante candeur, une douceur réconfortante, un rire qu’elle ne modère pas et une pleine attention à son interlocuteur. Elle semble douée d’un talent particulier : savoir prendre le temps, celui d’écouter et celui de raconter.

Aucune précipitation dans sa voie, un entrain simplement paisible et guilleret.

Avant l’immobilier, Bénédicte a travaillé onze ans en parfumerie, dans le maquillage. Un métier qu’elle évoque avec un ravissement tenace. Des enseignes successives où la jeune femme développe de solides armes commerciales, mais finalement un ras-le-bol. Un rythme trépidant, inconciliable avec une vie de famille. Bénédicte a préféré partir. Il lui fallut penser une nouvelle carrière : « Qu’est-ce que je peux faire ? » se questionne la jeune maman. Un BTS esthétique et une expérience de conseillère en vente. Embauchée dès sa sortie de l’école, elle ne s’était jusqu’alors posé aucune question.

Un sens du commerce assez inné pour celle qui considère la relation comme une nécessité. Elle déplore cependant les écueils des grandes enseignes : le déve- loppement des techniques commerciales et une injonction à la performance qui relèguent l’humain au second plan. Ce n’était plus concevable pour elle. Bien-sûr, quitter le domaine de l’esthétique ne fut pas simple. Il fallut renoncer à son rêve, celui de monter son propre institut. « Ça m’a coûté » renchérit Bénédicte avant de poursuivre.

Quelques années plus tard, une occasion en or se présente. Un local disponible. Le cœur de Bénédicte palpite lorsqu’elle se voit proposer une association et la gérance d’un nouvel institut. Bénédicte imagine déjà une boutique qui lui ressemble. Une exaltation tempérée par un instinct avisé. Elle prend le temps de la réflexion – quelque chose ne colle pas – et s’efforce de formuler une raison valable. À contre-courant, elle décide de se faire confiance et refuse l’opportunité qui lui est offerte. Un projet certes alléchant mais qui ne lui aurait pas permis d’offrir un service digne de ses aspirations. Fidèle à ses convictions, elle se positionne avec sagesse et fermeté. Une prudence et beaucoup d’instinct qu’elle ne parvient pas à expliquer. Il fallut faire le deuil d’un rêve mais Bénédicte est résolue. La pétillante assistante prouvait à nouveau sa valeur et son honnêteté.

Bénédicte prend le temps d’expliquer, avec beaucoup de douceur et de pédagogie. Elle veut s’assurer de s’être bien fait comprendre. Lorsqu’elle ra- conte, elle tempère, apporte la nuance et le détail : elle est de ceux qui vivent et s’expriment au présent. Ce qui compte, c’est l’instant, ce qui se joue maintenant ; le reste n’a que peu d’importance. Une présence entière et chaleureuse. Une voix qui oscille entre des exclamations aigues et des chuchotements plus graves, sur le ton de la confidence. Une mélodie dont il est aisé et plaisant de suivre le fil.

Bénédicte se donne entièrement dans ce qu’elle entreprend. Une vie de famille pleine et épanouie. Un talent musical amplement investi. Violoniste et musicienne, elle s’efforce de convertir ce don en joie. Depuis trente ans, elle pratique la musique. À la tête d’un orchestre amateur, elle est souvent sollicitée pour des mariages ou des sépultures. Une passion qui réclame beaucoup de temps. « Je ne peux pas être partout » reconnaît-elle. Il faut faire des choix, Bénédicte en a conscience. Un instrument, ça se travaille : alors, le soir, après avoir couché ses enfants, elle s’y consacre. Une exigence sans concession.       « Mais ce qui prend le plus de temps, ce sont les enfants » renchérit-elle. Des activités sportives mais aussi de la musique : il faut les accompagner partout, les encourager à pratiquer leur instrument – le basson, le violon, peut-être la batterie – réviser leur solfège, faire leurs devoirs. C’est un investissement !

Une présence entière et chaleureuse. Une mélodie dont il est aisé et plaisant de suivre le fil.

Bénédicte ne leur laisse pas le choix : elle veut leur transmettre le goût de la mu- sique qu’elle considère comme une richesse sans égale. « Je rends les gens heureux » s’exclame-t-elle avec une certaine émotion. Lorsqu’elle joue pour des mariages, même pour des sépultures. La musique est un langage universel, qui rassemble et permet de se dire ce que les mots échouent à exprimer. La musique est précieuse : Bénédicte le mesure au volume de remerciements qu’elle reçoit, jusqu’à ceux des musiciens des chorales qu’elle accompagne. « C’est merveilleux la musique, ça te remplit » ajoute-t-elle consciente de sa chance. La musique est toujours présente. Elle ne saurait comment l’expliquer. « La musique, ça rend heureux, c’est tout » confie-t-elle. Une attitude résolument positive ; une gaîté qui s’exprime chaque jour ; une mélodie qui ne s’interrompt pas.

Bénédicte veut rester simple, s’extraire de la concurrence, de l’envie ou de la comparaison qui ne lui ressemblent pas. La musique est d’abord une forme de partage. Modeste, l’assistante veut demeurer au service de la joie et ceux qui l’écoutent le perçoivent. Elle revendique une musique accessible ; une musique quotidienne et colorée. Une musique pour les moments qui importent. Une affection pour la musique qui dit beaucoup de son tempérament et de la manière dont elle exerce son métier.

Bénédicte est arrivée ici par ténacité, peut-être. Un premier poste pour lequel elle ne fut pas retenue. Qu’à cela ne tienne, la voilà partie pour les chalets de Noël où elle vend du chocolat. Une rapide expérience dans le courtage ; une innovation pour la maquilleuse. Un peu plus tard, l’occasion d’intégrer le service location se présente à nouveau. Un entretien à la suite duquel elle est finalement acceptée. « Un parcours du combattant quand tu viens de l’esthétique, explique Bénédicte, personne ne te veut ». Elle a dû s’affirmer pour s’extraire des clichés, batailler ferme pour décrocher des rendez-vous, forcer des portes pour avoir une chance de prouver sa valeur. « Je sais faire plein de choses » explique celle qui déplore avoir été trop rapidement catégorisée comme superficielle. Une expérience de responsable adjointe sans cesse déclassée. Dix ans de parfumerie, un parcours à peine considéré. Consciente de sa valeur et de son talent, Bénédicte s’est accrochée.

Intégrée au service location – d’abord indépendant – en 2017, Bénédicte a finalement rejoint l’agence un an plus tard. Arrivée pour un remplacement, elle a choisi de rester dans ce lieu qui n’a de cesse de lui offrir amitiés joyeuses et opportunités insoupçonnées. Un goût indubitable pour la vente mais pour ce qui est de l’immobilier, elle a du tout apprendre. « Je ne comprenais même pas les mots qu’on me disait » avoue-t-elle, dans un éclat de rire cristallin. Bénédicte n’a pas peur. Lorsqu’il s’agit de se retrousser les manches, elle ne rechigne pas. Elle a cru qu’elle en serait capable – elle fut la première – et elle a réussi. L’immobilier n’était pas prévu. Ce fut un succès.

Bénédicte a commencé comme assistante commerciale avant de devenir assistante administrative. « Assistante », une constante qui a du sens pour celle qui aime être au service. Assister les personnes, c’est-à-dire faire tout ce qu’elle peut. Ni plus, ni moins. En premier lieu, Bénédicte est l’assistante de Morgane et fera tout pour lui simplifier le travail. Les petites missions, les urgences, les tâches ingrates ou insolubles, elle s’en charge. Trouver des solutions. Soulager. Adoucir. Seconder. Soutenir. « Si on a besoin de quelque chose, je suis là » c’est aussi simple que ça. Elle s’occupe de la rédaction des baux ou des convocations des huissiers. Elle se consacre à tout ce qui intervient après que le propriétaire a accepté le dossier d’un locataire : préparer l’état des lieux d’entrée, convoquer un huissier qui viendra l’effectuer, programmer tous les rendez-vous nécessaires, rédiger les courriers ou les convocations, rassembler et traiter les pièces administratives, expliquer à chacun ce qui lui incombe. Elle s’occupe aussi du traitement des préavis et d’organiser la nouvelle commercialisation du bien : de la rédaction du mandat de location jusqu’à la facturation. Elle affectionne les chiffres et s’applique à piloter les objectifs. Pour autant, Bénédicte ne se définit pas comme une compétitrice. Elle manie les variables, administratives et comptables, comme elle joue de son instrument. Une mélodieuse application. Une cadence gracieuse. Un sens du service exercé sans modération, avec une ardeur joyeuse et une certaine indépendance.

 Inventive, elle propose. Créative, elle imagine. Elle se souvient des films réalisés avec le reste de l’équipe. Un sujet amusant, une répartition des rôles soignée et ça tourne ! Elle veut offrir à chacun la possibilité d’exercer ses talents ; l’équipe apprend davantage à se connaître et en ressort soudée. Bénédicte a besoin d’une dimension artistique et créative dans son travail. Une dimension gratuite qui rend les gens heureux. Une ambition partagée, dans la musique comme dans l’immobilier.

Bénédicte n’aime pas les conflits, ni les accrocs. Elle cherche sans cesse la note juste et l’accord harmonieux. Tenace et résolument positive, elle reconnaît avoir traversé des périodes plus délicates. Le travail s’était accumulé plus que de raison. Une montagne de tâches et de missions qui lui ont fait perdre son sourire avant qu’un nouveau poste ne soit créé pour alléger sa charge. Quitter l’agence avec « un énorme sac à dos de scout » ; des dossiers interminables et des préoccupations obstinées ; le téléphone qui sonne sans relâche : des difficultés dont elle est heureuse de s’être extraite. Aujourd’hui, Bénédicte est paisible : une composante qui lui est indispensable pour être en mesure de remplir la mission qui lui revient. Avoir le temps de travailler ; de bien travailler. « On me dit que je suis un rayon de soleil » poursuit celle qui considère que son métier est d’apporter une solution. Une réponse. Un sourire. D’être là, simplement. Indépendante, elle se soucie peu du regard des autres ; le service au contraire, est essentiel. Elle offre généreusement, sans rien attendre en retour. Une humble et infatigable prévenance.

Portrait d’une femme sensible et créative, animée par une mélodieuse volonté de rendre service.

Portrait réalisé par Hermine PILLET, 

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