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Portrait de notre conseiller Ludovic SAINTE- FOY
Ludovic Sainte- Foy

Portrait de notre conseiller Ludovic SAINTE- FOY

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Conseiller immobilier mais surtout doyen attachant !

Une voix légèrement rauque et un visage immédiatement sympathique, Ludovic est l’un des conseillers immobiliers de l’équipe vente. Arrivé en avril 1999– « au siècle dernier » comme il le souligne – il en est le doyen. Vingt-trois ans de boutique qui composent une solide expérience. Il exerce à Avrillé avant de rejoindre l’agence du centre-ville en 2015. Ludovic connaît bien les rouages du métier, les tempéraments de ses collègues et le fonctionnement du marché.

Une expérience qui pardonne rapidement un tempérament parfois bougon mais surtout plein d’entrain.

Ludovic ne s’en cache pas, il peut être grincheux, particulièrement en cette période où le marché demeure parfois désespérément calme. Il râle et cela ajoute à sa sympathie. Il aime comprendre et s’il ne comprend pas, il questionne. Cela ne l’empêche pas de constater les forces de son équipe et de s’en féliciter. Ils possèdent en partage le sens de l’humain et celui de l’humour. Peut-être le plus important !   « On s’amuse, on essaye ; surtout quand il y a des périodes difficiles » explique-t-il. Une manière d’évacuer un stress intrinsèque au métier. Une pression qu’il accepte volontiers parce qu’il aime sa profession.

« Je suis un vieux gars dans l’équipe » rappelle Ludovic qui a une longue histoire. Une expérience riche qui encourage parfois un positionnement à l’encontre de celui de ses collègues – ou peut-être est-ce une fâcheuse tendance à vouloir prendre le contrepied. CAP en poche, Ludovic pâtisse de ses quinze à ses trente-deux ans. Un ancien « pâteux » qui décida de prendre un virage : un bilan de compétence et un passage par l’Institut des Forces de Vente de la Chambre de commerce. Major de promo et pratiquement embauché dans la foulée chez Avis immobilier – « Je suis allé vendre trois télés chez Darty avant"! ironise-t-il. La vente, une nouveauté à laquelle il s’est formé. Une fibre commerciale indéniable et un choix obstiné. Auparavant, Ludovic a accumulé des expériences précieuses pour un commerçant : un peu d’antenne radio, de l’animation dans les galeries commerciales, quelques ouvertures de magasins… Tout cela en parallèle de la pâtisserie.

Un parcours dont Ludovic est fier. Ce fut une belle revanche pour celui qui ne possédait qu’un maigre bagage scolaire. La pâtisserie ? Son frère était cuistot ; il fallait qu’il choisisse quelque chose. Il voulut s’épargner les pénibles travaux d’extérieur, alors il opta pour une spécialité un peu plus noble. C’est tout. Ludovic n’était pas scolaire, il n’est pas compliqué non plus. Aujourd’hui, il apprécie la liberté et l’autonomie qui lui sont offertes.

Il aime former les plus jeunes et leur transmettre son savoir-faire. Lorsqu’il explique le métier, les choses sont claires : « Quatre-vingts pour cent, c’est la recherche du bien » : le porte-à-porte, la presse, les réseaux… Un travail fastidieux mais nécessaire pour avoir quelque chose à vendre. Le nerf de la guerre. « Moi, si je n’avais pas de barres de chocolat, je ne pouvais pas faire de pains au chocolat » constate-t-il. Dans l’immobilier c’est la même chose. Ludovic ne rechigne pas à la tâche : il démarche ardûment sur son secteur. « Quatre-vingts pour cent du temps » martèle-t-il. Il n’a pas compté le nombre de boîtes aux lettres mais assure qu’elles sont nombreuses. Et les vingt pour cent restants ? Les relances client et les visites. « Évidemment c’est un idéal : cinquante pour cent de démarchage, c’est déjà énorme » reconnaît-il.

À seulement trois ans de la retraite, Ludovic se considère comme « un vieux briscard », capable de prendre du recul. Le cœur palpitant de son métier est et restera, le contact avec les personnes. Toutes les tâches accomplies sont motivées par cet indispensable relationnel : estimer, visiter, obtenir un mandat, visiter à nouveau, vendre… La vente, le présage de la satisfaction d’un client. Puis, la relation se poursuit : les courriers pour les anniversaires, les coups de téléphone pour prendre des nouvelles, les rencontres au coin d’une rue…

Quand il est arrivé de l’agence d’Avrillé, Ludovic n’a pas eu de mal à s’intégrer et cela n’est pas surprenant. Il affiche une certaine bonhomie, quelque chose d’attachant et de bougon à la fois qui le rend sympathique. Il se félicite d’avoir apporté à l’équipe sa vieillesse, autrement dit son expérience : il a toujours une anecdote à relater, un exemple à donner, quelque chose à transmettre. « Je ne suis pas le plus performant » poursuit celui qui a appris à relativiser. L’expérience permet de prendre du recul. Cela n’empêche pas Ludovic d’être un besogneux : il râle au moins autant qu’il s’attelle au travail.

Il affiche une certaine bonhomie, quelque chose d’attachant et de bougon à la fois qui le rend sympathique.

Ludovic se considère comme faisant partie des murs : il connaît l’histoire de l’entreprise depuis bien longtemps maintenant. Nostalgique convaincu et râleur invétéré, il déplore ce qui s’est perdu, se méfie de ce qui a changé et s’inquiète parfois de la tournure que prendra le métier. « Avant, les samedis, dans le com- merce, on était débordé ; aujourd’hui, les samedis… » Moins de visites et moins d’activité. Les temps changent. Bien qu’il souligne ce qui ne lui convient pas, Ludovic reste invariablement fidèle.

Vingt-trois années passées dans la même entreprise. Beaucoup de chemin parcouru. Lorsqu’il se retourne, Ludovic voit tout ce qui s’est transformé. Des constantes demeurent néanmoins. Le métier et la manière de procéder restent les mêmes : « J’essaye de mettre en face un client avec ses désidératas et un bien. » Des visites pour dénicher la bonne adéquation. C’est assez simple. Toute la difficulté consiste à s’adapter à un marché fluctuant et à une concurrence parfois rude.

Ludovic se définit comme un clown triste. « Il m’est arrivé plein de choses dans ma vie » poursuit-il sans s’épancher. Les occasions de s’écrouler furent nombreuses mais il ne s’est jamais laissé abattre. Des déboires dont toute l’équipe est au courant, puisqu’il vaut mieux en rire. Certaines affinités constituent un véritable soutien pour avancer. Les voyages et la convivialité qui en résulte, ont édifié une bonne entente persistante. Une équipe soudée et un soutien précieux. Les conflits éclatent, comme partout ailleurs mais l’ambiance est saine. La com- pétition, aussi. « C’est un plaisir de venir travailler ici » lance Ludovic. Un plaisir qu’il diffuse alentour. Amène, Ludovic sait rencontrer, s’adapter, se faire apprécier. Les visites ? C’est un peu du théâtre, un jeu, un spectacle… « Je suis le vieux et l’amuseur de la galerie » poursuit-il, « le sérieux et le déconneur ». Des talents qu’il déploie dans le seul but de transmettre l’empathie et de créer un lien.

Plus le marché se tend, plus il faut se professionnaliser, accompagner et offrir un service. Depuis son arrivée, Ludovic constate que les normes et les règlemen- tations se sont multipliées. L’offre de service, elle aussi, va en s’étoffant. Le temps complexifie le métier.

Chaque client est une rencontre, avant toute chose. Parfois, tout se passe « comme une lettre à la poste » ; parfois, la relation est plus ardue. La méfiance se répand ; la fidélité n’existe plus ; l’honnêteté n’est plus de mise : les constats amers se succèdent. Une nouvelle litanie, pourtant, Ludovic poursuit son travail. C’est son métier. Le métier qu’il exerce et celui qu’il aime.

Des anecdotes par centaines. Une maison que son propriétaire s’employait à repeindre. L’escalier en bois tout juste lasuré. « Faites attention dans les escaliers ! » Bien sûr. Une dégringolade plus tard, la lasure était répandue sur l’ensemble des murs. Un tour du bourg d’Avrillé et ses cartes de visite oubliées sur le toit : la distribution aura été rapide. Ludovic est sans doute maladroit mais il en rit franchement.

Angevin pure souche et fils de pompier, Ludovic connaît bien sa ville. Il y est attaché et la présente avec passion. Le plus délicat restent les estimations. Il faut être attentif au moindre détail, poser les bonnes questions, récolter toutes les informations pour fixer un prix juste. Ludovic a beau être un clown, il est aussi profondément sérieux. Avoir les bons outils avec soi, les papiers et mandats pour parer à toute éventualité et ne pas perdre de temps. Être prévoyant et organisé. Préparer chaque estimation. Bien qu’il ait de la bouteille, Ludovic n’a pas fini d’en apprendre, il le sait. « Par définition, le particulier est particulier » : autant de situations inédites, imprévues, fluctuantes ou indécises. C’est aussi la richesse du métier.

Ludovic a choisi de vendre, à sa manière. Son expérience instaure une précieuse sérénité. Pour le reste, avenant, souriant, drôle, il s’efforce de rendre l’expérience sympathique. « Je suis un très bon comédien » ajoute Ludovic qui sait dissimuler ses états d’âme. Ses collègues l’entendront toujours râler pour des broutilles – contre l’ordinateur surtout – cela fait partie de son tempérament, mais il sait être d’humeur égale. Il lutte contre les petits agacements qui peuvent contrarier sa volonté de bien faire. Ludovic compose sans cesse : il se débrouille tant bien que mal pour remplir le CRM et complète cet outil avec de petites fiches qu’il agrémente de notes plus personnelles, pour se souvenir de l’anecdotique qui le lie à ceux qu’il rencontre. Une technique à l’ancienne certes, mais efficace. Et c’est avec un malin plaisir qu’il accède aux demandes des alternants qui, face à un marché tendu, se renseignent sur les fameuses fiches. Ils s’adressent alors au doyen, ravi de faire circuler ses bonnes vieilles méthodes. Ludovic distille malicieusement les fondamentaux du métier.

Ludovic est tout cela et bien davantage. Avant de quitter la pièce, il évoque brièvement son appétence pour l’astronomie ou l’histoire. Des sujets qui le passionnent, à en croire la manière qu’il a de s’animer lorsqu’il les évoque. Des anecdotes, il en connaît. Il pourrait en raconter encore. Les livres, aussi, il en lit beaucoup. Celui qui se cache souvent derrière des apparences de clown ou de revendicateur grincheux, se révèle en fin de compte bien plus estimable qu’il ne s’estime lui-même.

Portrait d’un homme parfois contrarié mais souvent chaleureux, qui prend son travail avec sérieux et entrain quelles que soient les circonstances.

Portrait réalisé par Hermine PILLET, 

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