Portrait de notre conseiller Stéphane BILHEUR

Conseiller immobilier, mais surtout altruiste jovial !

Voix grave et riante, profil sympathique et immédiatement attachant, Stéphane a rejoint l’agence Foch il y a bientôt neuf ans.

Empathique et gai luron ; jovial et rigoureux.

Les polarités sont marquées chez le conseiller qui a su assortir son tempérament et son métier pour trouver le juste équilibre.

Stéphane se définit comme une personne simple et joviale. S’il reconnaît aisément qu’il a aussi « son petit caractère » – entendez « légèrement têtu » – il a su rester empathique et à l’écoute. Des qualités indispensables dans cette profession. Après des études comptables et une dizaine d’années d’exercice en gestion, Stéphane semble avoir trouvé la place qui lui correspond. De la gestion– « un autre métier qui n’a rien à voir avec la vente » assure-t-il – il conserve une rigoureuse tranquillité et le temps de la réflexion ; le maniement des chiffres et des variables administratives aussi. Pour ce qui est du commerce, Stéphane s’est efforcé d’inventer une manière de vendre qui lui correspond et ne heurte pas son empathie naturelle. Celui qui redoutait d’être trop intrusif sait maintenant qu’il est possible d’être à la fois le vendeur et le confident. Il se réjouit de cet alliage qui fait souvent la satisfaction de ses clients.

Lorsqu’usé par un travail trop abondant, Stéphane décida de quitter la gestion, il choisit de persévérer dans l’immobilier. Son CV parvint à l’agence de Doué, puis à Angers où il fut reçu par Laurent Bouly et Jacky Fortier. Après deux entretiens, il fut intégré comme conseiller immobilier. Revenir à Angers, sa terre natale, c’est aussi ce qu’il souhaitait. Originaire d’une famille de mineurs de la région, il connaît du monde ici. Sans compter ses amis et les relations nouées au fil du temps. Un réseau essentiel quand on exerce un métier comme le sien.

Son attitude fondamentale s’enracine dans la confiance – sans confiance, tout part à vau-l’eau. Il sait que ses clients ont besoin de lui alors il met tout en œuvre pour les aider. Une posture qui n’est pas étrangère à une expérience dans le domaine social lorsqu’il était encore étudiant. Un apprentissage de l’accompagnement qui l’émeut encore aujourd’hui.

Dans son métier, Stéphane sait qu’il y a souvent un projet de vie, heureux ou douloureux, en arrière-plan. Il ne s’agit pas seulement d’être un bon technicien, mais surtout, un bon « humain » capable de trouver la juste adéquation pour satisfaire les attentes de ceux qui souhaitent envisager l’avenir entre de nouveaux murs. Une fois la confiance réciproque établie, Stéphane est aussi fidèle. Une qualité qui lui tient à cœur et qu’il s’efforce de cultiver.

Lorsqu’il faut aller sur le terrain, rencontrer, discuter, prendre des nouvelles ou un café… Stéphane n’est pas en reste. Il aime créer du lien. Quelques minutes suffisent pour s’en rendre compte. Il aime aussi la nature et tout ce qui a trait à une certaine forme d’évasion. Surprenant pour le citadin qu’il est par ailleurs, mais pas incompatible. Féru d’histoire, c’est avec un grand plaisir qu’il visite les biens historiques ou d’exception qui lui sont parfois confiés. Les appartements de la Maison Bleue suscitent son enthousiasme. Les façades du centre-ville attisent sa curiosité. Les biens exceptionnels sont rares, alors il s’en souvient, explique-t-il d’un ton passionné. Une maison, en particulier, cachant derrière des colombages séculaires, une ancienne boutique, un patio et un escalier central à ciel ouvert menant aux étages. Le tout entièrement sculpté à la main.

Une fascination constante pour ce qui se cache derrière les portes cochères ou les détails d’une histoire personnelle...

« Les découvertes sont toujours possibles dans notre métier » se réjouit-il encore. Une maison angevine bâtie sur une ancienne voie romaine et dont la cave est aujourd’hui classée. L’atypique retient son attention. De temps à autres, des biens qui n’ont pas été visités depuis plus de trente ans. Étrange impression que de pénétrer dans ces lieux où la vie est restée en suspens. Stéphane insiste : le métier d’agent immobilier est un métier d’histoire.

Accompagner des récits familiaux, exaltants ou dramatiques mais toujours singuliers. Les projets sont aussi variés que les visages qu’il croise et les récits, toujours anecdotiques, se succèdent sans se ressembler. Une fascination constante pour ce qui se cache derrière les portes cochères ou les détails d’une histoire per- sonnelle… Peut-être est-il aussi un brin curieux !

Stéphane apprécie les horizons lointains, chargés d’histoire millénaire, autant qu’il s’enthousiasme pour un quotidien citadin. Il rêve d’évasion, de montagne, de coins perdus et solitaires mais son secteur de vente favori reste le centre-ville. Originaire d’une campagne reculée de la région et rêvant de vacances au pied des pyramides, il a su s’accommoder de ces goûts contrastés. Finalement, qu’importe le lieu, ce sont les personnes qui comptent.

Riant et amène, Stéphane est bien à sa place. Pour ses clients, il ne compte pas le temps et se donne avec attention. Puisque l’aide est son cœur de métier, trouver la meilleure solution pour ceux qu’il accompagne est sa plus grande satisfaction. Et puis, « il y a les collègues » ajoute-t-il sur un ton qui souligne l’évidence. Bien-sûr, il y a des différends, mais la franchise règne et les conflits sont vite évacués. Sans cette équipe et l’entraide qui les lie, le métier serait bien trop difficile. La convivialité reste une indispensable respiration.

Négociateur, un métier individuel qui ne peut se passer de l’appui d’un collectif. Les conseils et les mandats s’échangent, les informations circulent, les questions épineuses sont soumises au jugement avisé des collègues. Une coopération nécessaire. Des services rendus de gaîté de cœur et des erreurs rattrapées avec l’aide de l’un ou l’autre. Une entraide aux accents presque familiaux. La proximité des bureaux et le temps passé ensemble ont sûrement contribué à cette indéfectible solidarité.

Stéphane est aussi rigoureux. Lors de la visite d’estimation, rien n’est laissé au hasard par celui qui semble posséder l’amour du travail bien fait. Les raisons de la vente, les projets envisagés : une histoire humaine dont il faut s’enquérir en détail. Des questions techniques à celles qui concernent l’environnement de la vente, l’enquête doit être complète. Être curieux et savoir prendre son temps.

C’est aussi une question de professionnalisme : la confiance du client grandit à l’aune du temps consacré et de l’implication constatée. Il faut également faire preuve de franchise lorsque le projet n’est pas encore mûr. Formuler le refus avec honnêteté et élégance. La transparence rend la confiance possible. Derrière chaque projet : des personnes et donc des rêves et des envies qu’il faut concilier avec la réalité d’un marché et d’un prix. La manœuvre peut être délicate. Sa mission : créer une adéquation. Recadrer s’il le faut. Un travail d’orfèvre et de pédagogue.

Être toujours rigoureux et attentif. Voilà l’équilibre à maintenir. Vérifier ce qui peut l’être, prêter attention au mesurable et pour le reste, se rendre disponible au client.

La recherche des biens reste pour lui l’aspect le moins exaltant du métier. Stéphane est conscient que la notoriété d’une enseigne ne suffit pas. Il faut « cravacher », se donner et faire de son mieux. Accomplir avec la même rigueur les tâches les moins palpitantes. Il faut être appliqué mais aussi avoir les nerfs bien accrochés car tous les mois, les compteurs sont remis à zéro. Il faut aimer le challenge pour supporter cette incertitude latente. Il y a aussi des périodes de creux, des erreurs qui font perdre du temps ou bien de la malchance et un travail laborieux qui ne paye pas immédiatement, mais Stéphane refuse de se morfonde. « Clôturer la période et se remettre en selle : c’est cela qui compte » assure celui qui a choisi d’adopter une posture résolument optimiste. Détermination et persévérance. Stéphane poursuit le tableau sincère d’un métier tributaire du marché : parfois effervescent, parfois immobile, toujours incertain. Quelle que soit la conjoncture, le conseiller met son honneur à être présent : écouter, rassurer, accompagner.

« Exposer la réalité et être honnête » ajoute l’homme qui semble bien connaître le marché et son secteur.

Des connaissances indispensables et une expérience solide, affermie par les années d’exercice. La négociation reste le cœur de son métier. Pour cela, Stéphane n’est pas le meilleur mais il cherche toujours à trouver un terrain d’entente. Une conciliation. La plus grande force du conseiller est peut-être qu’il sait… qu’il ne sait pas. Stéphane n’hésite pas à passer la main : « Il y a Catherine qui est plus incisive ; ou Laurent, qui sait expliquer les choses pour parvenir à un accord, un apaisement. » Dans cette négociation il faut savoir demander de l’aide. Être intelligent c’est aussi accepter ses faiblesses et les reconnaître.

Stéphane aime transmettre. Il n’est pas le dernier à se proposer lorsque de nouvelles recrues intègrent l’agence. C’est avec un plaisir non dissimulé qu’il accompagne stagiaires, alternants ou néophytes dans la découverte de ce métier humain, qui nécessite une véritable envie. Une motivation nourrie par la rencontre mais aussi par la joie de voir les projets se concrétiser. Pour Stéphane, le travail est réussi lorsque vendeurs et acquéreurs se réjouissent et se projettent. Il aime voir les enfants courir pour choisir leur chambre et les parents enthousiastes, plongés dans les perspectives d’aménagement et de travaux. La cerise sur le gâteau ? Être invité pour partager un apéritif et découvrir la maison rénovée. Être convié à partager la joie, en somme. Accompagner les mêmes clients, quelques années plus tard, lorsque leur projet évolue. C’est un peu ça l’aboutissement de son métier. Stéphane est entier et il aime lorsque la satisfaction est entière elle aussi.

Stéphane constate, amusé, qu’au fil des années il a vu évoluer les personnalités, l’équipe et le métier. Lui-même sait qu’il n’a pas fini d’apprendre. Avec le temps, il s’est affirmé et a gagné en assurance. Une constante demeure : son métier rime avec passion, plaisir et épanouissement personnel. « Je ne suis pas le meilleur » affirme celui qui se définit comme le roi de l’anecdote et ne se cache pas des erreurs commises. Stéphane est conscient de ses forces et de ses faiblesses. Sincère et jovial, amuseur s’il le faut, il a su rester attentif. Il continue d’écouter avec attention les peines, les inquiétudes, les enthousiasmes et les envies.

Portrait d’une homme rieur et compatissant, soucieux de recréer la vie partout où elle peut s’établir.

(Portait rédigé par Hermine Pillet (écrivain rédacteur)